Quels éléments faut-il prendre en compte pour l’evaluation de la valeur de son entreprise ?

06/08/2016

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Etat des machines, taille de l’entreprise, parts de marché, perspectives de développement… Quelques indicateurs simples permettent de se faire une idée rapide de la valeur de son entreprise.

Imaginer la vie de l’entreprise sans son ancien patron

Il n’y a pas que les éléments financiers à prendre en compte dans une evaluation. Il faut aussi et surtout considérer le capital humain et immatériel et comparer la société à la croissance du marché. Il faut aussi imaginer l’entreprise sans son ancien patron : son départ sera-t-il fatal à l’activité, y a-t-il un N°2 pour le seconder ?... Ces premiers indicateurs permettent de positionner l’entreprise.

Retraiter les informations comptables

Pour appréhender la valeur, le dirigeant doit d’abord réaliser ou faire réaliser un diagnostic approfondi afin d’étudier les fondamentaux de son entreprise. La valorisation se fera ensuite selon trois dimensions.

D’abord d’un point de vue patrimonial, au travers du bilan (matériel, stock, trésorerie, dettes…), qui représente la richesse accumulée par l’entreprise (valeur du passé). Le bilan sera corrigé pour affecter à chaque élément qui le constitue une valeur réelle plutôt qu’une valeur comptable (ex : une machine amortie intégralement en comptabilité peut garder une valeur de revente…).

Ensuite, au niveau de sa rentabilité, à travers le compte de résultat (résultat net), qui représente la capacité de l’entreprise à générer des profits (valeur du présent). Le résultat net sera corrigé des charges extraordinaires (ex : niveau de rémunération anormal du dirigeant…). Enfin, la valeur réside également dans le potentiel de développement futur au travers d’un prévisionnel financier le plus fiable possible (valeur du futur).

A partir de ces trois approches, une fourchette de valeur pourra être proposée et sera généralement le point de départ des futures négociations. Le vendeur devra garder à l’esprit qu’une entreprise ne peut avoir plus que les revenus potentiels qu’elle peut générer pour un acquéreur.

Prendre en compte l’état des machines

Dans l’artisanat, les machines, le matériel et les équipements s’évaluent en tenant compte de leur état de vétusté afin de déterminer leur valeur vénale. Les stocks s’apprécient aux prix auxquels ont été achetées les matières premières et les marchandises en tenant compte d’éventuelles dépréciations quant à la clientèle et au nom commercial, ils s’évaluent en fonction du chiffre d’affaires, du bénéfice réalisé, du portefeuille client et du marché futur de l’entreprise.

Cette étape est d’autant plus délicate que cette valeur est souvent liée à la personnalité du cédant.

Du subjectif et de l’objectif

Le prix d’une entreprise dépend de quatre éléments :

  • La valeur objective de l’entreprise : fixée par un acheteur et un vendeur lorsqu’ils ont connaissance chacun de toutes les informations relatives à l’entreprise ;
  • La qualité de la négociation ;
  • La capacité de l’entreprise à dégager un résultat permettant le financement de l’opération. Si le prix de vente est trop élevé, le repreneur ne pourra pas rembourser son emprunt ».

La règle des trois

Trois indicateurs simples permettent d’évaluer rapidement une entreprise : le marché, la rentabilité et la taille de l’affaire à céder.

  • Concernant le marché, il faut très vite savoir s’il existe une appétence pour le type d’entreprise que vous vendez. Par exemple, les activités de boucherie et les restaurants ne sont pas très recherchées, mais les emplacements peuvent intéresser d’autres entreprises ou des groupes en phase de croissance. Les entreprises sur des créneaux porteurs (maisons de retraite, services à la personne…) et celles qui ont des références (des clients de renom, une cotation en bourse…) se vendent beaucoup mieux car elles attirent les candidats.
  • Pour ce qui est de la rentabilité, plus une entreprise est rentable, plus sa valorisation est élevée. Il est facile d’agir sur la rentabilité en remettant par exemple les frais de structure à niveau ou en réduisant le train de vie du dirigeant.
  • Enfin, concernant la taille de l’entreprise, il n’y a pas de secret. Les entreprises les plus grosses, avec un effectif important, un chiffre d’affaires élevé et des parts de marché significatives se vendent plus cher.

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