Le financement est souvent un sujet traité en dernier lieu. C’est une erreur. Même si vous n’aurez besoin de rassembler les financements qu’en conclusion de votre recherche informez-vous le plus tôt possible sur ce qui est faisable. Sachez comment raisonne une banque pour un crédit, quel montant elle est susceptible de vous prêter selon les caractéristiques d’une affaire. Comptez vos sous au départ, identifiez les compléments que vous pourrez légitimement mobiliser (famille, amis, prêts d’honneur, capital investissement…). Je conseille de faire appel à deux banques, à un organisme de garanties comme BPI et à trois partenaires.
Il est indispensable de cumuler plusieurs sources de financement. Il faut bien évidemment solliciter un emprunt auprès d’une banque mais aussi obtenir des prêts complémentaires, propres à la reprise d’une entreprise. Le repreneur peut ainsi demander un PCE (prêt à la création d’entreprise), un crédit sans garantie ni caution personnelle compris entre 2 000 et 7 000€ et accordé par BPI. Il peut également obtenir un prêt d’honneur auprès d’un réseau d’aide à la création d’entreprise. Ce dispositif est très intéressant pour le repreneur car il bénéficie d’un accompagnement personnalisé.
Des fonds de garanties ou des sociétés de cautionnement mutuel peuvent prendre en charge une partie du risque financier avec la banque. Ils couvrent pour certains jusqu’à 70% du montant d’un prêt. Cela rassure les banques.
Inutile de s’adresser à des business angels. Ils ne financent pas ou très rarement les reprises d’entreprises car le retour sur investissement n’est pas assez relevé. Dans la reprise, les taux de valorisation ne dépassent pas les 20 ou 25%. Les business angels misent sur des affaires qui peuvent leur rapporter 700% ou 800% de gains.
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