Que ton aliment soit ton premier médicament !

08/08/2016

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Dans notre monde pollué, qui nous fournit une nourriture à l’innocuité de plus en contestée, bien se nourrir devient une nécessité, une obligation, un moyen d’éviter des soucis de santé et de mieux s'épanouir dans ses activités.

Hippocrate, IVème siècle avant J.-C.

On connaît bien Hippocrate pour le serment que prêtent les médecins lorsqu’ils sont accueillis par leurs pairs. C’était un très grand médecin qui vécut approximativement de 460 à 370 avant notre ère chrétienne. On sait moins qu’il a également été un très grand (et probablement le premier) diététicien, ce qui l’amena à prononcer la célèbre phrase en tête de ce blog.

Bien avant les autres et sans se douter des abus que l’industrie agro-alimentaire moderne allait nous faire subir, Hippocrate préconisait la consommation de fruits et légumes frais, parfois crus (la digestion est une combustion, avait-il pressenti), parfois cuits, des viandes, des poissons, de façon équilibrée et sans abus. Et tout en respectant le rythme des saisons, les températures extérieures, les aliments disponibles …

L’époque était autre mais le bon sens qu’il avait introduit en diététique coulait de source, il est redécouvert aujourd’hui au regard des (mauvaises) habitudes alimentaires de notre monde moderne !

La diététique, qu’est-ce ?

Selon Wikipedia, « La diététique a pour objectif de permettre aux êtres humains de conserver ou retrouver leur poids, préserver ou améliorer leur santé ».

Cette notion prend une importance grandissante alors que la médecine moderne semble impuissante à éradiquer des maladies en forte progression :

  • Les allergies touchaient 4 ou 5 % de la population au début des années ’70, et plus de 30 % actuellement ;
  • Les maladies auto immunes progressent dans des proportions comparables ;
  • Les arthroses semblent s’expliquer, entre autres, par une trop grande consommation de produits laitiers et/ou par les métaux lourds que nous consommons avec les poissons, viandes, fruits et légumes transformés ou non ;
  • Les cancers dont les origines se trouvent très souvent dans des polluants chimiques, notamment des pesticides, fongicides, hormones, antibiotiques consommés par les animaux d’élevage, nourritures OGM, …
  • Les mêmes sont très souvent des perturbateurs endocriniens qu’on soupçonne d’être responsables de malformations congénitales et d’infertilités masculines alarmantes.

La liste s’allonge régulièrement avec des expériences de modifications génétiques végétales et animales, de clonages, dont on ne maîtrise pas les conséquences à long terme.

Il ne s’agit pas de s’alarmer inutilement, ni de vouer aux gémonies l’ensemble des industries agricoles et alimentaires ! Mais, simplement, de s’informer, de prendre conscience que des intérêts financiers ne sont pas forcément compatibles avec nos besoins nutritionnels.

De quoi avons-nous besoin ?

Il existe 45 nutriments essentiels qu’on classe dans les catégories suivantes : vitamines, sels minéraux, oligo-éléments, protéines et oméga-3.

Ce simple constat pose la nature complexe de notre alimentation. 45 nutriments essentiels avec un équilibre à trouver et conserver pour chacun, mais aussi entre eux !

Lorsqu’on étudie la composition des produits que nous consommons (je parle ici des produits transformés dont regorgent les rayons frais ou non de nos supermarchés), que lisons-nous ? Majoritairement, des sucres et des graisses, qui ne font pas partie de la liste des « 45 » …

Alors ?

De quoi manquons-nous ?

On estime que 75 % des européens présentent des carences alimentaires.

Le premier problème, c’est que chacun d’entre nous, selon ses habitudes alimentaires, son mode de vie, la latitude de son habitat, la saison, ses pathologies, son métabolisme … va présenter des carences différentes. L’équation est donc une équation à plusieurs inconnues – chaque inconnue étant variable voire hautement volatile !

Le second problème, c’est que les analyses traditionnelles (nos fluides : sang, urines, etc. …) ne vont donner qu’un photographie partielle (toutes les carences ne sont pas analysées) et ne sont valables qu’à un instant T : ainsi, une carence en vitamine D (qui est synthétisée par la peau exposée au soleil) n’aura pas la même signification janvier et en juillet !

Et un troisième problème (ce sera suffisant à ce stade), c’est que personne ne peut suivre les conseils des diététiciens qui préconisent de manger chaque jour tant de jus d’orange frais pressé, tant de brocolis, tant de chou-fleur, tant de pain (aux céréales ou complet, surtout pas du pain blanc !), tant de poisson (en privilégiant les petits poissons gras des mers froides !), tant de volaille, de viande rouge et d’œufs (de poules élevées en plein air à la graine de lin bio), tant de noix et d’amandes, tant de féculent (riz, pâtes ou pommes de terres) (non, les pommes de terres douces ne sont pas des féculents), … Qui peut s’y retrouver dans cette Jungle ?

Et les alicaments ? Et la Junk Food ? Et les omégas 3 vs. les omégas 6 ? Et le sucre ? Et le gibier ? Et la tête (de veau) ? Alouette ?

Alors ? On fait quoi ?

Deux solutions, qui se complètent l’une et l’autre :

1. Changer son alimentation !

Il ne s’agit pas de devenir végétarien ou de consommer casher ou halal (quoique ces viandes « rituelles » sont généralement d’excellente qualité !), ni de refuser systématiquement tous les hamburgers, toutes les frites, toutes les pizzas … Ce sont des choix personnels qui sont respectables et doivent être respectés, mais qui peuvent conduire à certaines formes de désociabilisation (les repas sont des moments importants dans notre société).

Le changement consistera à privilégier les aliments frais, ce qu’on appelle la « nourriture vivante » (celle qui doit être consommée rapidement, riche en bons nutriments) par opposition à la « nourriture morte » (qui va se conserver longtemps, parfois des années, mais qui est terriblement pauvre en « 45 », et riche en conservateurs, exhausteurs de goûts, arômes, …).

Un mot d’ordre : diversifier son alimentation ! Les pizzas ? D’accord, mais pas tous les jours ! Un autre mot d’ordre : ne consommer que des produits locaux et de saison. Des fraises en janvier ?!? D’accord ! A condition d’habiter dans l’hémisphère sud !

Et surtout, s’orienter vers les produits bio qui, s’ils ne sont pas toujours parfaits, sont tout de même nettement moins toxiques que les produits issus de l’élevage et de l’agriculture intensifs.

2. Compléter son alimentation !

Ne pas hésiter à consommer des compléments alimentaires ! En les choisissant d’excellent qualité, biodisponibles, en se renseignant sur l’éthique de l’entreprise qui les fabrique (éthique alimentaire mais aussi éthique sociale, car l’un et l’autre sont liés et partagent un état d’esprit commun).

Une référence bibliographique : un livre choc de Gilles Lartigot

A travers une iconographie sombre, très « fin du monde », Gilles Lartigot nous délivre un message de grand espoir, et nous donne toutes les clés pour réconcilier au présent comme au futur notre santé et notre alimentation. Sans prosélytisme, il nous parle : des plantes (les bio et les pas bio, les OGM) … Du lait … Des viandes … Des fast food … Des alicaments … Etc. … Puis nous explique comment orienter notre alimentation pour échapper enfin aux excès de l’industrie agro-alimentaire.

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