Parlez de vos difficultés à votre banquier dès qu’elles apparaissent. Il n’a rien de pire que de le prévenir au dernier moment et de le mettre devant le fait accompli. Il risquerait de vous couper les vivres et de rompre le prêt. Pour bien faire, envoyez-lui tous les trimestres un compte rendu de votre activité, tenez-le informé. Cela vous permettra de prévoir d’éventuelles difficultés et de lui demander un financement supplémentaire si besoin.
En cas de dérapage, il faut tout de suite en parler. La CMA est le lieu privilégié pour obtenir les conseils nécessaires. Il peut être également judicieux d’adhérer à un club de créateurs-repreneurs d’entreprises. Ces clubs regroupent des chefs d’entreprises locaux ; toutes les régions en sont dotées. Faire part de ses difficultés n’a rien de honteux et bien souvent, c’est en parlant avec d’autres chefs d’entreprises et à un conseiller de leur CMA de leurs soucis que les repreneurs parviennent à redresser la barre.
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