Qu'est-ce qu'une micro-entreprise ?

18/03/2016

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Ce terme de micro-entreprise, souvent employé à mauvais escient, désigne en réalité un statut fiscal réservé aux entreprises individuelles fonctionnant en franchise de on pas un statut juridique.

Le régime de la micro-entreprise est un régime de déclaration fiscale très simplifié pour les entreprises individuelles réalisant des revenus commerciaux ou non commerciaux de faible importance :

  • Chiffre d’affaires inférieur à 81 500€ HT pour les exploitants dont l’activité principale est la vente de marchandises, objets et denrées à emporter ou à consommer sur place ou la fourniture de logements ;
  • Chiffre d’affaires inférieur à 32 600€ HT pour les autres prestataires de services relevant des BIC (bénéfices industriels et commerciaux) et les professionnels relevant des BNC (bénéfices non commerciaux).

Pour bénéficier de ce régime, ces entreprises doivent par ailleurs bénéficier de la franchise en base de TVA ou être exonérées de TVA de par leur activité. L’entrepreneur ne facture donc pas de TVA mais ne récupère pas non plus la TA acquittée sur ses propres achats ou investissements. Il est dispensé d’établir une déclaration fiscale au titre des BNC et BIC ; il lui suffit de porter sur sa déclaration de revenus le montant de son chiffre d’affaires ou de ses recettes et les plus ou moins-values réalisés ou subies, et de joindre à sa déclaration de revenus un état simplifié indiquant le nombre de salariés, le montant des salaires versés, le montant des immobilisations utilisées et un tableau de suivi des immobilisations.

Le bénéfice imposable est déterminé par l’administration fiscale qui applique un abattement forfaitaire pour frais professionnels ;

  • De 71% du CA pour les activités de vente et de fourniture de logement ;
  • De 50% pour les autres activités relevant des BIC ;
  • De 34% pour les BNC.

Ce régime s’applique de plein droit, sauf option pour un autre régime. Les micro-entreprise sont assujetties au paiement de la taxe professionnelle mais sont exonérées de taxe sur les salaires pour les rémunérations versées à compter du 1e janvier 2000. L’entrepreneur, comme tout créateur d’entreprise, doit déclarer la création de son entreprise via le CFE (centre de formalités des entreprises) compétent. Selon sa qualité (commerçant, artisan, profession libérale), le créateur doit demander son inscription au Registre du commerce et des sociétés, au Répertoire de métiers ou l’Urssaf.

En conclusion, les formalités comptables et déclaratives sont réduites à leur plus simple expression : vous n’avez pas à fournir de bilan ni de compte de résultat, mais seulement un chiffre d’affaires. En revanche, à l’inverse du régime réel, la micro-entreprise ne permet pas de déduire le déficit des autres revenus.

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