Le manager sait ce qu’il fait, où il va, et conduit son équipe en décidant et en assumant seul ses décisions.
Le bon côté est évidemment l’engagement personnel du manager, son implication, sa volonté d’atteindre les résultats. C’est un management clair, direct, qui permet d’avancer. C’est un manager-entrepreneur, leader qui montre la voie et obtiens des résultats directs et efficaces grâce à son énergie et à son élan.
Utilisé trop souvent, ou dans des situations non appropriées, le management directif est « écrasant » pour les collaborateurs. Ceux-ci ne sont que des exécutants, le manager contrôle tout, ne délègue aucune responsabilité, n’écoute pas son équipe. A l’extrême, le manager directif devient trop autoritaire et autocrate. Il crée du désengagement autour de lui, et inhibe toute créativité.
Il est important d’être directif lorsque votre collaborateur (ou votre équipe) a une très faible autonomie : il est très inexpérimenté dans sa fonction/mission, et il est ‘hésitant’, il a « peur » de s’investir (nouvel arrivant par exemple, ou nouvelle mission très différente des précédentes). Votre rôle de manager dans ce cas est de le « mettre en sécurité », de montrer que vous savez où vous allez et que vous tenez le cap. Vous donnez des instructions précises, et effectuez un suivi régulier pour éviter les erreurs et les pertes de temps.
Il est important d’être directif dans les situations où on a besoin d’expertise, d’expérience terrain, de décisions et de résultats rapides.
Inversement, le style directif est à éviter absolument dans les situations où les collaborateurs sont compétents et motivés : ils connaissent leur métier, s’impliquent d’eux-mêmes, il est alors important de les soutenir dans le développement de leurs compétences, et de leur autonomie, et non pas de les encadrer fermement, sous peine de voir leur motivation disparaître et leur créativité se retourner contre leur manager !
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