Il arrive que les bilans d’une entreprise ne suffisent pas à prouver sa bonne santé. On peut, par exemple, passer à côté d’une gestion chaotique des comptes. Seuls des audits plus poussés, menés par des professionnels ou par des cabinets spécialisés, permettent de vérifier la véracité des informations fournies par le cédant. Ces prestations ont un coût, mais il faut considérer cette dépense comme un investissement de sécurité.
1. Vérifier la sincérité et l’explication des comptes : bilan, comptes de résultats, tableaux de financement et états de gestion utilisés par la direction
2. Vérifier la rentabilité
3. Vérifier les engagements hors bilan
4. Vérifier les pratiques comptables (surtout en cas de modifications récentes sur le calcul des provisions, travaux en cours…)
5. Vérifier les états de trésorerie
6. Vérifier l’examen des comptes clients
7. Vérifier les contrats commerciaux à long terme
1. Vérifier la régularité des pratiques juridiques (notamment le respect des obligations en la matière, les procès-verbaux des conseils d’administration…)
2. Vérifier les assurances
3. Vérifier les déclarations administratives auprès de organismes sociaux
4. Vérifier les engagements de retraite à provisionner
5. Vérifier les contrats de bail
6. Vérifier les contrats de prêts
Pensez aux audits « verts »
Pour les entreprises industrielles, pensez à faire réaliser un audit environnemental. La réglementation dans ce domaine est drastique et il arrive très souvent que les instances règlementaires se rappellent au bon souvenir des repreneurs quelques mois après la reprise. Les conséquences peuvent être dramatique : plusieurs entreprises ont déposé leur bilan à cause de cette négligence.
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