Plusieurs raisons expliquent que le bien-être du personnel n’est pas une notion appréhendée dans sa juste mesure :
Vous avez peut-être entendu dire qu’il faut savoir mener ses hommes d’une main de fer. Vous vous dites que cette poigne de fer vous permet d’atteindre rapidement vos objectifs. D’une certaine manière, oui, il faut s’affirmer en tant que dirigeant en prenant les bonnes initiatives. D’autre part, c’est une façon de fermer les yeux sur le bien-être auquel vos salariés ont droit. Selon le code du travail, vous êtes tenu d’assurer la sécurité, la santé mentale et physique des travailleurs.
La question mérite effectivement d’être posée. Vos employés aspirent peut-être à plus d’indulgence et à un environnement de travail plus agréable. Il ne s’agit pas de paresse, mais de les aider à réfléchir et agir plus efficacement afin de rentabiliser chaque activité menée au sein de votre entreprise.
Parfois un directeur ou un chef de services peut supposer qu’une productivité accrue résulte nécessairement d’un rythme de travail très soutenu. Ce n’est pas forcément aussi simple que cela. Il n’y a pas de rapport direct entre la charge de travail supportée par les salariés et la qualité des résultats de leur travail. Si certains postes requièrent plus de concentration et de réflexion que d’autres, chacun doit avoir la possibilité d’assimiler les informations qui lui sont communiquées, de poser des questions si nécessaire, et de demander un peu d’aide à ses collègues si cela peut aider votre entreprise à aller de l’avant.
Le bien-être au travail, qui fait l’objet d’une loi, n’est pas l’ennemi de votre établissement. Au contraire, il vous aidera à concrétiser vos objectifs.
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