Les banquiers adorent les crédit vendeurs. Ce délai de paiement accordé par le cédant permet, d’une part, au repreneur de boucler son plan de financement et, d’autre part, de réduire partiellement la pression financière liée au remboursement de la dette bancaire. Un petit conseil quand même : le crédit vendeur doit être envisagé en amont, lors des négociations et avant d’approcher les banques.
… et de faire baisser le prix de vente
C’est une façon d’arrondir les angles. Le cédant accorde une facilité de paiement au repreneur en fixant les modalités du crédit par écrit : durée, montant du crédit-vendeur, intérêts… Le contrat est signé entre le cédant et le repreneur. C’est très intéressant pour l’acheteur car il bénéficie d’un décalage : en règle générale, le repreneur apporte entre 30% et 50% du montant e la transaction et le cédant prend le risque sur le solde.
Ce dispositif est également très bien vu par les banquiers, car cela prouve que le cédant croit dans le projet du repreneur et qu’il lui fait confiance au point de lui prêter de l’argent.
Le crédit vendeur est particulièrement intéressant pour les repreneurs d’entreprises artisanales, de commerce ou de services qui disposent de faibles moyens. Il leur offre une petite bouffée d’oxygène ; ce dispositif est bien adapté aux rachats d’entreprises qui ont du stock. Les banques détestent financer le stock, car cela correspond au besoin en fond de roulement. Un petit crédit vendeur, étalé sur douze ou vingt-quatre mois, sans gros intérêt, permet de payer en douceur le stock.
QWESTA vous propose de prendre quelques minutes pour évaluer votre capacité à reprendre une entreprise : accéder au diagnostic