Pour toute cette partie analyse et evaluation, il est impératif de se faire aider par un expert-comptable. Il va vérifier les comptes, auditer les stocks, faire des calculs de valorisation de l’entreprise en tenant compte du futur. C’est l’homme clé de cet étape.
Experts-comptables, juristes, auditeurs, conseillers à la reprise… ils sont indispensables. Mais veillez à rester maitre du jeu. C’est vous qui devez discuter directement des points sensibles et importants avec le cédant. C’est à vous de revenir vers lui dès qu’une incompréhension surgit : ne laissez pas s’installer un jargon incompréhensible, susceptible de générer agacement, ambiguïté, voire défiance.
→ Avocats : ils ne sont soumis à aucun barème et leurs honoraires sont fixés librement, le plus souvent à l’heure. Les taux horaires varient en moyenne de 300 à 500 € HT à Paris et de 150 à 300 € HT en province.
→ Notaires : les notaires ont normalement soumis à des appointements réglementés, sauf en ce qui concerne le droit des affaires où ils sont libres de fixer le montant de leur intervention (à l’exception de quelques actes réglementés comme les déclarations d’insaisissabilité pour les entrepreneurs individuels qui sont tarifées environ 450 €). Résultat, les tarifs sont là aussi variables : de 150 à 250 € HT/heure en moyenne en province, jusqu’à 300/350 € HT sur Paris.
→ Experts-comptables : la profession n’est soumise à aucun barème (sauf dans le cadre des prestations de commissariat aux comptes obligatoires pour les SA et les SAS). Résultat, les honoraires varient d’un cabinet à l’autre. Cependant, les taux horaires varient de 50 à 200 € HT et la tarification se fait généralement au forfait.
Ne confiez pas l’évaluation et les audits à l’expert-comptable du cédant. Ce serait une hérésie car il ne peut être juge et partie et conseiller en même temps le cédant et le repreneur sur une affaire. Préférez un expert-comptable neutre, que vous aurez choisi avec soin. Assure-vous qu’il est rodé aux opérations de reprise et qu’il connaît bien le monde de l’entreprise. Ne passez pas par les Pages Jaunes pour le choisir, demandez des contacts à votre entourage, rencontrez- en plusieurs et faites-les parler. Vous devez comprendre leur langage et vous sentir en confiance.
Il est indispensable d’exiger des experts (expert-comptable, avocat, fiscaliste, notaire…) une convention d’honoraires afin d’éviter les mauvaises surprises et, si possible, de la définir avant tout début de collaboration.
QWESTA vous propose de prendre quelques minutes pour évaluer votre capacité à reprendre une entreprise : accéder au diagnostic