Simple mais complet

Pour des projets de petite envergure, un document simple mais complet suffit. Le business plan doit présenter l’idée, le porteur de projet, l’adéquation entre les deux, le marché, le choix du statut juridique, les délais prévus pour démarrer et des documents financiers basiques. Il vous faut principalement un plan de financement et un compte de résultat sur un an.

Formaliser la création

Le business plan constitue un document de travail important. Il vous permet de formaliser la création, et reflète l’image et le professionnalisme du créateur. Il n’est significatif que sur deux ou trois ans, c’est déjà bien de pouvoir examiner ce qui va se passer en années 1 et 2.

Eviter les mauvaises surprises

Un bon business plan est indispensable, à la fois pour démarcher les banques si vous avez besoin d’emprunter, mais aussi pour vous-même afin d’éviter les mauvaises surprises. Vous devez y démontrer que vous serez capable de financer chaque étape de développement et les nouveaux frais qu’elle génèrera.

Un chiffre d’affaires crédible

Pour estimer le chiffre d’affaires prévisionnel, il vous faut élaborer un business plan sérieux. Trop souvent, les créateurs confondent ce chiffre d’affaires avec le point mort qu’il faut absolument atteindre pour être à l’équilibre financier. Le calcul de votre chiffre d’affaires prévisionnel découle d’une étude de marché rigoureuse. Plusieurs techniques peuvent être utilisées, l’idéal étant d’en comparer au moins deux afin d’obtenir un résultat fiable. Vous pouvez, dans un premier temps, analyser le chiffre d’affaires de sociétés de nature et de taille équivalentes à la vôtre. Ensuite comparez ces chiffres avec celui calculé sur la base d’enquêtes administrées aux clients potentiels. Le calcul d’une moyenne réduira les approximations.

Ensuite, on peut calculer un point mort – ou seuil de rentabilité que l’on comparera avec le chiffre d’affaires prévisionnel. Pour visualiser ce qu’il faut vendre en vue d’atteindre l’équilibre financier, il faut absolument le traduire concrètement, par exemple, en nombre de couverts à réaliser par jour dans un restaurant.

Un projet réaliste

D’un point de vue comptable, il faut éviter de revenir a des choses très concrètes. Votre business plan doit impérativement reprendre la concrétisation de l’étude de marché que vous aurez menée. A partir de votre potentiel annuel, vous devez aboutir à un potentiel journalier et le traduire en nombre d’articles vendus par jour ou en nombre de prestations établies. Il est indispensable de matérialiser vos objectifs en nombre ou en volume vendu, ne serait-ce que pour les comparer à ce que font vos concurrents. Pour estimer vos prévisions et vérifier qu’elles sont réalistes, n’hésitez pas à chercher des informations sur internet, à lire la presse professionnelle et à mener votre propre enquête.

Si vous constatez qu’il vous faut vendre dix articles par jour, vous devez ensuite estimer le nombre de clients qui doivent pour cela entrer dans votre boutique, ce qui induit le choix de votre emplacement. Si votre activité est très spécifique (par exemple la vente de produits bio), vous n’estes pas obligé de viser le centre-ville car vous serez peut-être le seul à 50 kilomètres à la ronde et les clients se déplaceront pour venir faire leurs « emplettes » chez vous. De façon générale, l’emplacement est plus déterminant que jamais dans la conjoncture actuelle ; on voit en effet de plus en plus de commerces péricliter parce qu’ils n’ont pas opté pour les meilleurs emplacements de centre-ville (dits emplacements n°1 ou 1 bis, qui sont aussi les plus chers).

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