Rendre son entreprise « sexy »
Avant la vente, le chef d’entreprise peut booster sa société de manière simple en la restructurant, en augmentant son chiffre d’affaires, en embauchant du nouveau personnel, en licenciant les canards boiteux, en éliminant les emplois fictifs ou inutiles de certains membres de la famille. Ces petites opérations peuvent redonner un vrai dynamisme à l’entreprise. Il faut également penser à réduire les couts, par exemple en optant pour un opérateur téléphonique à prix unique ou en arrêtant d’acheter des produits personnels sur le compte de l’entreprise. C’est bien plus fréquent qu’on ne le dit.
Investir en amont
S’il y a des dépréciations d’actifs à effectuer, s’il y a des charges à passer… il faut les réaliser le plus en amont possible de la vente et ne pas attendre l’année de la cession, qui elle, doit montrer une rentabilité attrayante. Si vous savez que vous allez vendre dans deux ou trois ans, et que votre stock, vous semble surévalué, ré estimez-le au plus vite. N’attendez pas le dernier exercice car cela pèsera sur le compte de résultat de la société.
Jouer la transparence
Optez pour une structure juridique simple. Les cascades de sociétés enchevêtrées avec des refacturations dans tous les sens ne sont pas au gout des repreneurs. Faites également en sorte que votre bilan reflète le résultat réel. Moins il y a de garanties exagérées. Veillez à ce que l’acquéreur, à travers votre bilan, ait un reflet fidèle de l’activité et déposez vos bilans au greffe. C’est un premier signe favorable de votre transparence. Enfin, réservez de bonnes surprises à votre acquéreur et présentez une entreprise avec des fonds propres élevés. Ils constituent un des premiers critères d’evaluation d’une entreprise. Quelques années avant de vendre, préférez la mise en réserve des bénéfices à une distribution intempestive de dividendes.
Agir sur le montant des charges sociales
Pour qu’une entreprise intéresse un repreneur, elle doit avant tout être viable et la plus profitable possible. La pression exercée par les charges sociales sur les entreprises en France grève de façon considérable leur résultat. Il est possible de la réduire avec un corollaire évident sur le résultat de l’entreprise. En outre, il ne faut pas oublier que le repreneur (ainsi que son banquier qui apprécie sa capacité d’endettement) va immédiatement porter son attention sur le montant du salaire net versé au dirigeant pour appréhender ce poste après cession.
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