Afin de ne pas perdre de temps avec des « faux leads », il faut apprendre à déterminer quels prospects peuvent devenir de sérieux clients. Il faut donc les qualifier.
Qualifier signifie « faire le tri » afin de déterminer si un prospect a de fortes chances de devenir client. Pour y parvenir il faut être à l’écoute du prospect et lui poser les bonnes questions dès le début de la relation.
Voici des exemples de questions types qui vous permettront de qualifier vos prospects :
Avant toute chose, il faut vous assurer de parler à la bonne personne, et cette première question est indispensable pour connaître le rôle de votre interlocuteur dans le processus de décision. Si vous vous adressez à la mauvaise personne, vous prenez le risque de perdre du temps à convaincre quelqu’un qui ne peut pas prendre de décision.
Si votre interlocuteur n’est pas le décideur, ne le rayez pas de vos contacts, il est peut-être un influenceur. Mais sachant que la décision finale ne lui n’appartient pas, il ne sera pas utile de faire une proposition avant d’avoir rencontré le décideur.
Cette question vise à obtenir des informations supplémentaires sur le prospect et son projet : origine du projet, motivation etc. S'il vous répond qu'il n'est pas intéressé par vos produits et qu'il effectue juste un travail de "veille", vous saurez qu'il ne s'agit pas d'une priorité.
Poursuivez avec des questions ouvertes qui permettront à votre interlocuteur de s’exprimer sur son projet sans orienter la conversation. Vous ne cherchez pas à piéger le prospect pour qu’il avoue « je n’aime pas ce que j’utilise actuellement », vous cherchez à savoir ce qu’il pense réellement de sa solution actuelle.
Une fois le projet compris, vous pouvez recentrer la conversion sur vos produits. Vous serez ainsi en mesure de présenter les fonctionnalités de vos produits les plus avantageuses pour le projet de votre client.
Vos biens et services ont un prix qui doit correspondre au budget du client pour que la collaboration fonctionne. Si le budget est très en dessous des prix que vous pratiquez, mieux vaut s’arrêter.
Si le prospect a un projet bien plus éloigné dans le temps que la moyenne du secteur, vous pouvez espacer les contacts. Il est probablement au début de la réflexion et n’est pas encore prêt à signer. S’il vous demande expressément de le recontacter dans 6 mois, créez une tâche dans votre CRM pour ne pas l’oublier.
Si le prospect reste vague sur ses disponibilités et refuse de prendre rendez-vous pour déclencher la prochaine étape, il y a des chances pour qu’il ne soit pas intéressé. Sans pour autant abandonner le projet, relancer-le de temps en temps. Mais n'y consacrez pas tout votre temps.
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