La famille, au sens large (enfants, petits-enfants, neveux, nièces) doit être informée en premier du projet de cession du chef d’entreprise. Il se peut très bien qu’un des enfants ou petits-enfants souhaite secrètement reprendre l’affaire et qu’il n’ait rien dit. Des opérations échouent au dernier moment parce qu’un membre de la famille s’est déclaré à la dernière minute. Il convient de poser la question de manière individuelle à chaque personne concernée, et ne pas se contenter d’une annonce à la cantonade au cours d’une réunion de famille.
La famille joue un rôle principal dans un projet de cession. Bien souvent l’épouse travaille avec le dirigeant. Elle s’occupe de la gestion, de l’administratif ou des ressources humaines. C’est un maillon important de la chaine et elle a souvent son mot à dire. C’est d’ailleurs elle qui la plupart du temps a motivé la décision de vendre et fait de la cession une priorité. Elle a donc aussi sont importance, car c'est avec elle que le dirigeant devra préparer l'après-cession.
De manière générale, les cédants préfèrent transmettre leur entreprise soit à leurs enfants, soit à leurs salariés. Ils apprécièrent voir leur affaire rester dans la « famille ». Cela les rassure et rassure également les partenaires de l’entreprise (banquiers, clients, fournisseurs). Mais pour bien préparer cette transmission, leurs héritiers doivent être associés à la réflexion bien en amont : comment les enfants vont-ils reprendre, qui va reprendre, faut-il prévoir des donations partage… ? Plus la famille est informée tôt, plus la transmission est facilitée et d'autant au plan patrimonial.
D’après une étude réalisée par l’IFOP pour le compte des Chambres de Commerce et d’Industrie et de l’Ordre des experts-comptables, les cédants ont un profil bien défini :
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