Statistiquement, la plupart des cessions se réalisent dans une fourchette de prix comprise entre 5 et 6 fois la capacité d’autofinancement ou 1,5 et 2 fois la situation nette.
Le repreneur doit être capable de rembourser son entreprise en sept ans. Il doit donc faire les calculs nécessaires pour fixer un prix d’achat qui lui permette de tenir cet objectif. Cela correspond généralement à 7 fois le résultat de l’entreprise. Si cela ne passe pas en termes de remboursement de crédit, c’est que l’entreprise est trop chère.
- Un client représente plus de 40% du chiffre d’affaires
- Une part importante du CA est liée aux relations personnelles de cédant
- Il y a un retard d’investissement important (obsolescence des produits/services)
- Un actionnaire minoritaire ne veut pas vendre
- Il y a un gros litige en cours
- L’entreprise est locataire en fin de bail
- Le passif environnemental est risqué
- La provision de fin de carrière n’a pas été faite
- Il existe des contentieux importants
- Les stocks morts n’ont pas été provisionnés
Un juste prix est un prix raisonnable et un prix raisonnable est un prix raisonné. En conséquence, vous ne pourrez bien défendre un prix que si vous maîtrisez parfaitement sa justification logique (arithmétique et qualitative). Sachez également qu’il n’y a pas un prix unique pour la même affaire. Il y a autant de prix que de repreneurs possibles, car chacun projette des synergies et un avenir liés à sa propre histoire.
L’évaluation ne permet pas de fixer un prix, mais plutôt des ordres de grandeur, des bases de discussion. Le véritable prix d’une entreprise est celui auquel se conclut la transaction, c’est-à-dire le prix accepté par le cédant et le repreneur.
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