La gestion des risques est un point sensible et votre sensibilité à les réduire ou à anticiper des difficultés mettra vos interlocuteurs dans une situation plus confortable.

Le chef d’entreprise d’une PME-TPE a souvent plusieurs casquettes (vendeur, producteur…) mais à l’impossible nul n’est tenu et connaître le langage et le « logiciel » utilisé par votre banquier n’est pas donné en soi.

Le vrai sujet est d’analyser d’un côté la réalité de votre entreprise, les éléments factuels (niveau d’activité, liquidités, carnet de commande…) mais ce qui est souvent non-dit c’est que votre banquier n’achète pas uniquement le présent mais surtout l’avenir.

Votre capacité pédagogique, vos projets de développement, la qualité du management, vos savoir-faire doivent être vendus pour que l’appréciation du risque vous soit favorable.

Chaque nouveau financement est associé à un risque et vous devez raisonner comme votre banquier pour être à même d’anticiper au mieux ses questions.

Pour qualifier le risque, les organismes financiers disposent d’informations importantes sur le passé mais quelle est la valeur ajoutée d’un banquier si un algorithme peut analyser votre entreprise ?

Votre banquier doit connaître votre secteur d’activité, vous mettre en relation avec les bons interlocuteurs et vous challenger si nécessaire.

Rien de plus désagréable d’avoir une personne qui ne fait que relayer la politique commerciale de sa banque : vous le sentirez vite.

La banque doit prendre sa part de responsabilité dans la gestion des risques et ne pas retirer « la couverture » dès les premières difficultés. Construire une relation prend du temps. C’est pour cela que le fait d’avoir plusieurs sources de financement est précieux pour avoir accès à différents points de vue, répartir les risques et disposer des meilleures opportunités.

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