Faut-il avoir une idée précise pour se lancer dans la création ?

17/02/2016

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L’idée fondatrice de votre projet. Vaste sujet qui hante les nuits des futurs créateurs. Est-il indispensable d’avoir une idée géniale ? Où et comment la trouver ? Avec qui en parler ? Comment la valider ? 

Ne vous découragez pas si vous n’avez pas l’impression d’avoir découvert l’invention du siècle. Il existe de multiples pistes à creuser, et même sans idée précise au départ, vous pouvez tenter l’aventure.

Cette question peut sembler incongrue, mais certains parmi vous ont peut-être un profil de parfait créateur sans pour autant savoir exactement ce qu’ils veulent créer.

Pas de conseiller d’orientation en création

On part du principe que pour créer une entreprise, il faut avoir une idée. Mais ce n’est pas le cas de tous ceux qui ont envie de créer.

Or, il n’existe pas de conseiller d’orientation en création d’entreprise comme il en existe dans la vie étudiante et même professionnelle. Pourtant, en phase de repositionnement professionnel, la création d’entreprise doit pouvoir être une hypothèse parmi d’autres. Dans les faits, la plupart des porteurs de projet ont déjà une idée, et ils ont besoin de la valider…

Accoucher de sa propre idée

De par la multiplication des plans sociaux depuis des années, de nombreuses personnes se retrouvent confrontés à la contrainte de créer une entreprise, sans toujours posséder la technicité nécessaire.

Si c’est votre cas, vous pouvez également utiliser des techniques de créativité qui vous permettront de peaufiner votre projet de création.

Vous travaillerez à partir de vos traits de personnalité dominants, vos motivations, vos contraintes et vos objectifs. Le brainstorming, ou encore les techniques consistant à remettre en cause de façon systématique tel produit ou tel services existants afin de les remplacer par des solutions plus novatrices sont autant de sources de réflexion pour trouver la bonne idée.

Couver votre idée

Les couveuses et coopératives d’activité, qui regroupent souvent les porteurs de projets par secteur d’activité, permettent de tester votre idée avant de créer votre structure juridique. C’est une étape fortement recommandée si vous vous lancez dans des activités où il vaut mieux vérifier que votre idée colle aux attentes du marché avant de sauter le pas.

Les statuts de l’économie sociale

Créer son entreprise, c’est bien. S’interroger sur ses objectifs et le statut le plus adéquat pour les atteindre, c’est mieux. Outre les classiques EURL, SARL, etc., l’économie sociale s’est dotée de diverses structures, à étudier si la dimension sociale de votre projet est prépondérante :

  • Entreprise d’insertion : entreprise de biens ou de services du secteur concurrentiel marchand, dont la finalité première est d’accueillir et accompagner des personnes en situation d’exclusion en vue d’une insertion socioprofessionnelle durable. Une rémunération de l’Etat sous forme d’un forfait de 9 681€ par an et par poste d’insertion est attribuée. Auparavant prioritairement constituée en association, elle adopte souvent aujourd’hui un statut ç but lucratif – SARL, EURL, SCOP ou encore SCIC – afin de fonctionner comme ses concurrents.
  • SCIC (société coopérative d’intérêt collectif) : cette nouvelle forme d’entreprise coopérative qui produit des biens ou services présentant un intérêt collectif et un caractère d’utilité sociale, a une vocation d’organisme à but non lucratif, respecte les règles coopératives et associe autour du même projet des acteurs multiples au sein d’un statut de société commerciale (SA ou SARL). 
  • SCOP (société coopérative ouvrière de production) : adaptée à tous les secteurs d’activité, cette société à capital variable, constituée sous forme de SARL ou de SA, est formée de travailleurs de toutes catégories et qualifications, associés pour exercer en commun leur profession dans une entreprise qu’ils gèrent directement ou par l’intermédiaire de mandataires désignés en leur sein. Chaque travailleur est à la fois salarié et associé et tous les associés participent à la vie sociale de l’entreprise, en assument les risques et en partagent les éventuels profits. Quel que soit le nombre de parts d’un associé, la règle du « un homme = une voix » prévaut. Ce statut est souvent utilisé dans les reprises d’entreprises par les salariés. En plus des démarches d’immatriculation d’une SARL ou d’une SA, les créateurs de SCOP doivent adhérer à la confédération générale des SCOP et s’inscrire sur la liste des SCOP du ministère du Travail.

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